Category Régulation des médias

Africa Smart, partenaire stratégique de la Journée Nationale de la Femme des Médias et dans les Médias

Africa Smart, Conseil Expert auprès du REFJPCI

La 1ère édition de la Journée Nationale des Femmes des Médias et dans les Médias (JNFM22), organisée par le Réseau des Femmes journalistes et des professionnelles de la communication (ReFJPCI) et l’Organisation des Femmes Reporters Photographes de Côte d’Ivoire (OFREP-CI), en partenariat avec le Fonds de Développement et de Soutien de la Presse (FSDP), se tiendra le 31 mars 2022 à ISTC-Polytechnique, l’Institut Polytechnique des Sciences et Techniques de la Communication.

La JNFM 2022 est placée sous la Co-présidence de la Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant et du Ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie.

Marraine de la 1ère édition: Madame Françoise REMARCK, Présidente du Conseil d’Administration de Canal + Côte d’Ivoire et de A+Ivoire.

Conférencière principale : Madame Anne LEMAISTRE, Cheffe du Bureau UNESCO – Abidjan.

 

Le REFJCI a fait confiance à Africa Smart, pour l’accompagnement à l’organisation de la première journée nationale des femmes de médias et dans les médias’’ :

  • Réflexion stratégique sur les thèmes ;
  • Planification, organisation et préparation des étapes intermédiaires ;
  • Définition de la stratégie de communication ;
  • Accompagnement opérationnel pour la mise en œuvre de la stratégie de communication ;
  • Conseil pour la mobilisation de ressources ;

Il s’agit donc de « repenser les pratiques journalistiques et de combattre les stéréotypes liés au genre, c’est pour cela que nous parlons d’un Nouvel Ordre Médiatique ». 

S.M. Agnès Kraidy

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Pourquoi agir ?

La JNFM22 se veut un espace d’échanges et de réflexion sur cette réalité, souvent occultée : la faible représentativité des femmes dans l’espace médiatique en général, et ivoirien en particulier.

Les femmes comptent à peine pour 20% des 959 professionnels référencés par la Commission paritaire d’attribution de la carte de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP) en 2022 ; elles souffrent aussi d’une faible représentation aux postes de décisions dans les rédactions et institutions médiatiques. Ce qui ne leur permet pas d’impacter significativement la qualité et la quantité des informations consacrées au genre.

Il y a un réel décalage entre la place et l’image des femmes dans les médias et leur poids démographique et politique (pour la présidentielle de 2010 en Côte d’Ivoire, les femmes représentaient 52% de l’électorat). Les médias seraient-ils sexistes parce que la réalité l’est ? Si oui, les médias doivent-ils se contenter d’être le reflet de la société ?

Les médias participent de la construction d’images et de symboles renforçant la division du monde dans lequel ils évoluent. Or, nous constatons que l’image de la masculinité est associée à la politique, à l’économie, à la diplomatie, au sport… ; tandis que les femmes, quand elles sont visibles, ne sont ni porteuses d’une parole d’autorité, ni valorisée comme source d’informations crédibles.

Le rôle des médias dans la formation de l’opinion publique démocratique montre qu’ils peuvent et doivent participer à la réduction des inégalités liées aux stéréotypes basées sur le genre. Ils doivent amplifier le pluralisme dans la sphère publique en donnant, de manière équitable, la parole aux femmes et aux hommes.

Il s’agit donc de « repenser les pratiques journalistiques et de combattre les stéréotypes liés au genre », c’est pour cela que nous parlons d’un « Nouvel Ordre Médiatique ».

Les professionnels des médias doivent accepter leur responsabilité collective en tant que « quatrième pouvoir », participer à (re)mettre en question les conventions et les codes sociaux qui semblent aller de soi et participer à les réécrire.

Et comme le rappelle Joke Hermes (chercheure spécialisée dans le domaine des médias et de la culture populaire) : « la lutte contre les stéréotypes de genre n’est pas une simple question (d’un petit groupe) de femmes. Elle s’inscrit dans une problématique beaucoup plus large et est au cœur de la réalisation de la démocratie, par le biais de l’information et du débat public ».

Le FSDP invite la CEDEAO à se pencher sur l’aide publique aux médias

Africa Smart accompagne le FSDP dans l'organisation de son premier colloque international consacré à l'aide publique aux médias

Les Médias sont essentiels pour le fonctionnement des démocraties ; L’information permet au citoyen forger sa conscience et ses opinions, notamment au regard de la conduite des politiques publiques. Le pluralisme de l’information est une réalité dans la plupart des pays francophones et l’essor de la Télévision Numérique Terrestre vient renforcer cette dynamique. Pour autant, le secteur connait d’importantes difficultés depuis une dizaine d’années, obligeant les autorités publiques à créer des cadres institutionnels d’encadrement, de régulation et d’aide publique aux entreprises de médias. 

Malgré les efforts des gouvernements, le secteur reste structurellement déficitaire.

Par ailleurs, les mécanismes internationaux d’aides aux médias demeurent, pour la plupart, inconnus des potentiels bénéficiaires.

Confiance renouvelée

Après avoir fait confiance à Africa Smart pour conduire les réflexions relatives aux Indicateurs de Développement des Médias en Côte d’Ivoire, le Fonds de Soutien et de Développement de la Presse réitère son engagement avec Africa Smart pour piloter, aux côtés de la Direction Exécutive, le bon accomplissement de son projet.

Le FSDP initie un colloque, sur le thème « Quelles stratégies d’appui durable au développement des médias dans l’espace CEDEAO ? » pour créer une synergie de réflexions et d’actions sur l’avenir des médias dans notre espace commun.

L’ambition est de mettre en place un réseau sous régional des organes en charge de l’aide publique aux médias.

 

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Le FSDP met en place les indicateurs de développement des médias

Africa Smart développe, avec le FSDP, une soixantaine d'indicateurs de performance pour le secteur des médias ivoirien

Le Fonds de Soutien et de Développement de la Presse, organe en charge de l’aide publique aux médias en Côte d’Ivoire, a réuni en atelier à Dabou, du 24 au 26 juin 2021,  53 opérateurs institutionnels, économiques et sociaux du secteur de la presse imprimée, de la presse numérique et de la presse audiovisuelle nationale, afin de valider des indicateurs pour l’évaluation du développement économique et l’effet des lois et règlements sur le développement des médias en Côte d’Ivoire.

Dabou du 24 au 26 juin 2021. Le FSDP met en place les indicateurs de développement des médias

Appuyées par Africa Smart, l’UNESCO, et MS International, les réflexions ont été conduites par un Comité scientifique composé des représentants :

  • du Ministre de l’Economie et des Finances ;
  • des Editeurs ;
  • de la Autorité Nationale de la Presse (A.N.P) ;
  • de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (H.A.C.A) ;
  • des Associations Professionnelles de Journalistes ;
  • de la direction exécutive du F.S.D.P

Les travaux se sont déroulés au sein de 2 commissions thématiques :

  • Africa Smart / MS International : Economique et financière
  • Africa Smart / UNESCO : Légal et règlementaire
économique et financier
Strates
0
Indicateurs
0
légaL et réglementaire
Strates
0
Indicateurs
0

Pour mémoire, le cadre pour l’évaluation des effets des lois et règlements et des effets économiques et financiers sur le développement des médias en Côte d’Ivoire s’appuie largement sur le référentiel international de l’UNESCO pour le développement des médias : Programme International pour le Développement de la Communication (PIDC).

En effet, conformément à son rôle normatif, le PIDC a mis au point un ensemble d’indicateurs de développement des médias (IDM), destinés à faciliter l’évaluation du paysage médiatique à l’échelle nationale. Ces indicateurs portent sur tous les aspects du développement des médias et définissent un cadre optimal pour que les médias puissent, à la fois, contribuer à la bonne gouvernance et au développement démocratique national.

Des travaux, également multipartites (F.S.D.P et Experts) ont permis de dégager un cadre d’évaluation de l’effet des lois et règlements sur le développement des médias, avec toujours une forte insistance sur la mise en exergue d’indicateurs, l’ensemble regroupé selon les catégories suivantes :

  • système de régulation favorable à la liberté d’expression, au pluralisme et à la diversité des médias : existence d’un cadre politique, légal, régulateur, fiscal et parafiscal qui protège et promeut la liberté d’expression et d’information, basé sur les modèles internationaux de bonnes pratiques et développé avec la participation de la société civile ;
  • pluralisme et diversité des médias, cadre économique dans lequel tous les acteurs sont en situation d’équité concurrentielle et transparence de la propriété : l’État promeut activement le développement du secteur des médias de manière à empêcher une concentration excessive et à garantir le pluralisme et la transparence de la propriété et du contenu dans tous les médias tant publics que privés et communautaires ;
  • médias en tant que plateforme pour un débat démocratique : les médias reflètent et représentent la diversité de points de vue et d’intérêts au sein de la société, y compris ceux des groupes marginalisés dans un climat où l’autorégulation et le respect du métier de journaliste prévalent. On observe un bon niveau de maîtrise de l’information et d’initiation aux médias.
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