Africa Open Innovation Summit : des enjeux de la Souveraineté Numérique

La Souveraineté Numérique au cœur de AOIS 2021

La notion de souveraineté numérique, récente, est aujourd’hui définie comme « la maîtrise du présent et du destin national tels qu’ils se manifestent et s’orientent par l’usage des technologies et des réseaux informatiques ».

Dans un monde en mutation permanente, où les technologies favorisent les échanges globaux entre territoires et populations, Internet a facilité des équilibres nouveaux. Aussi, la souveraineté numérique vient en complément de définition à la souveraineté territoriale. La virtualisation des frontières, l’aspect universel des utilisateurs, la permissivité des échanges seraient autant d’aspects transgressifs des lois nationales. Le législateur se doit donc de définir des textes et encadrer les principes qui régissent l’utilisation des technologies de communication en général, de l’Internet en particulier.

Pourquoi être souverain ?

L’Internet est vecteur de croissance et de productivité. Grâce à lui, les industries bénéficient d’une capacité de résonance sans limite à travers le réseau.

Le rôle de l’État dans l’accompagnement de ses industries nationales en est plus encore renforcé.

Chaque État, pour garantir sa souveraineté numérique, s’inscrira dans un système matriciel englobant culture, réglementation et environnement favorable au développement d’un écosystème échangeant et coopérant.

Le ccTLD au cœur de souveraineté numérique

Les outils de souveraineté numérique en deviennent alors multiples ; qu’il s’agisse de taxation d’entreprises étrangères, de politique de développement économique favorable à la création d’entreprises numériques innovantes ou encore de protocoles spécifiques de gestion des données personnelles, les États disposent de leviers variés pour faire prévaloir leur souveraineté. 

Une des problématiques phare se loge au cœur de la question de l’appropriation des noms de domaines de premier niveau correspondant au code pays (ccTLD)qui constituent une ressource vitale de l’écosystème Internet national. Le développement de cette ressource critique de l’Internet a été négligé dans la plupart des pays francophones du Sud. 

Cette faible appropriation s’observe plus particulièrement dans les pays francophones d’Afrique, à telle enseigne que dans plusieurs pays, le nombre de sites avec une extension de nom de domaine national dépasse rarement 5000. Certains pays francophones compteraient moins de 200 abonnés.

Or, le caractère stratégique des noms de domaine nationaux constitue la vitrine du pays, de sa culture, de son patrimoine, de son économie et de ses populations, soit l’extension virtuelle du territoire national. Il devient alors urgent de prendre des mesures ou dispositions pour faire des noms de domaines nationaux un instrument au service de la souveraineté numérique

Conception @AfricaSmart

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Au sein du Comité Scientifique, Africa Smart a réalisé les travaux préliminaires en vue de l’établissement d’un agenda pertinent, embrassant l’ensemble des problématiques propres aux décideurs ; Ictina est à la base du projet.

Les sujets proposés à AOIS 2021 balayent les enjeux suivants :

  • Cloud & Sécurité du Cyberespace
  • Données numériques
  • Réglementation & souveraineté numérique
  • Industrie logicielle Open Source
  • Tiers lieux & Innovation Ouverte
  • gTLD et ccTLD
  • Open Data, Open Innovation, Open Content, …
  • Innovation, technologies de ruptures & Fintech
Africa Smart, partenaire stratégique du Africa Open Innovation Summit 2021

Africa Smart au Comité scientifique de AOIS

L’ère de la transformation digitale, des milléniaux et de l’instantanéité induit de nombreux changements pour les Etats comme les Entreprises.

Ces bouleversements leur ont demandent de repenser leur organisation, leur métier mais également leurs produits face à la complexité des nouveaux besoins des consommateurs.

Si, à une certaine époque, les entreprises vivaient dans des mondes d’innovations fermés, elles ont désormais besoin de faire appel à des acteurs externes à leur environnement pour innover. Le développement d’Internet a induit de nouveaux modes de collaboration.

Le travail à distance prend progressivement ses marques, se renforce et se développe avec des outils collaboratifs avancés, accélérant ainsi la
transformation numérique des organisations et embrassant le chemin de la « cloudification » massive.

Dès lors, se pose la question de la souveraineté numérique des Etats. 

La pression importante imposée par les GAFAM – NATU et autres géants de l’Internet, qui ont la main mise aussi bien sur les technologies, les applicatifs devenus d’usage planétaire, que sur les mines de données induites, l’accélération vertigineuse de la transformation digitale qui tend à réduire les barrières de tous ordres, l’importance des disparités numériques entre les Etats, mettant certains pays en position de faiblesse, suscitent de profondes réflexions quant à cette souveraineté numérique.

  • Est-elle possible et envisageable pour les Etats africains en particulier ? A quel prix ?
  • Sur quels leviers agir pour la bâtir ?

Africa Open Innovation Summit lance les bases de la réflexion en ces termes : « Développer l’industrie numérique locale par l’appropriation et la vulgarisation des standards ouverts »

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Pourquoi les standards ouverts ?

Les Standards Ouverts permettent d’exercer sa liberté en usage de données, avec une fidélité irréprochable. Ils empêchent le verrouillage et autres entraves artificielles à l’interopérabilité, promeuvent le choix entre différents fournisseurs ou solutions technologiques.

Si les standards et les codes sources ouverts offrent autant de bénéfices, ils se présentent alors comme l’eldorado technologique qui favorise à coup sûr la sereine appropriation des technologies, la créativité et l’innovation, et par ricochet, la construction du tissu industriel du numérique. 

Ils n’ont jamais été aussi présents et mis en avant par les géants de la Tech, précurseurs des environnements Cloud bâtis sur des briques open source.

Le Cloud est aujourd’hui l’infrastructure clé de la transformation digitale, de la révolution numérique. 

Orienter sa stratégie vers l’appropriation du Cloud et de l’Open Source revêt une réelle opportunité de développement du tissu industriel du numérique et inéluctablement de construction de la souveraineté numérique.

Au sein du Comité Scientifique, Africa Smart a réalisé les travaux préliminaires en vue de l’établissement d’un agenda pertinent, embrassant l’ensemble des problématiques propres aux décideurs ; Ictina est à la base du projet.

Les sujets proposés à AOIS 2021 balayent les enjeux suivants :

  • Cloud & Sécurité du Cyberespace
  • Données numériques
  • Réglementation & souveraineté numérique
  • Industrie logicielle Open Source
  • Tiers lieux & Innovation Ouverte
  • gTLD et ccTLD
  • Open Data, Open Innovation, Open Content, …
  • Innovation, technologies de ruptures & Fintech
Africa Smart, partenaire du Salon du Numérique au Burkina Faso

Africa Smart vous donne rendez-vous à Bobo-Dioulasso

La pandémie à covid-19 aura-t-elle définitivement transformé nos habitudes ?  Le monde du travail aura t-il définitivement adopté la posture distancielle, digitalisée et dématérialisée ?  Sur le continent africain, et spécifiquement en Afrique de l’Ouest, les organisations sont elles réellement préparées ?

L’entreprise qui a su s’adapter aura forcément abordé les principes de transformation digitale dans l’ensemble de ces processus métier.

  • Quel bilan pouvons nous tirer depuis le début de la crise ?
  • Quelles évolutions des actions de transformation digitale dans les usages au sein de nos sociétés ?
  • A l’heure du Big Data, quelles sont les adaptations marketing adoptées par les entreprises ?

Africa Smart est invitée à prendre part aux panels de haut niveau pendant lesquels des experts internationaux et locaux viendront débattre sur ce thème de la dix-septième édition de la Semaine du Numérique.

Cette édition 2021 vise à développer les interactions entre les acteurs de l’écosystème autour de la problématique de la transformation digitale à l’ère Post COVID 19.

Placée sous le haut patronage de son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du gouvernement du Burkina Faso, cette manifestation annuelle offre l’opportunité aux acteurs de l’écosystème du numérique de présenter leurs produits et services tout en créant un cadre d’échanges et de discussions autour des spécialistes du numérique et des partenaires au développement. 

L’édition 2021 sera naturellement hybride, en ligne et / ou en présentiel sur le site de la maison de la culture de Bobo Dioulasso.

Les informations et documents utiles sont accessibles sur www.semainedunumérique.bf

Pour rappel des dates clés :

  • La cérémonie d’ouverture : 09 Novembre 2021  9 heures 00 UTC;
  • L’ensemble des sessions (Conférences, Foire, Salons, Soirées, B2B, etc..) Du 09 au 13 Novembre 2021 selon le programme disponible sur www.semainedunumerique.bf 
  • La cérémonie de clôture : 13 Novembre 2021 à 16 heures UTC.

Agenda @Africa Smart

Mercredi 10 Novembre 2021, 11h – 12h45 : Enjeux et défis de la transformation digitale.

Jeudi 11 Novembre 2021, 11h00 – 12h30 : Séance Démo de Startup dont les produits sont basés sur l’Open Source.

Le Big Data au sein du plan stratégique de l’ARTI

Africa Smart accompagne l'ARTI dans ses process Big Data

Pour améliorer la mobilité en Côte d’Ivoire, l’Etat se doit de comprendre l’ensemble de son écosystème. L’analyse de données aide à optimiser le transport intérieur.

Créer un environnement urbain agréable et sûr est la préoccupation de nombreuses villes dans le monde. En matière de mobilité, cette problématique soulève de nombreux défis.

Pour façonner la mobilité et le transport intérieur, l’Etat ivoirien a créé l’Autorité de Régulation du Transport Intérieur avec pour mission, entre autres, de concourir à l’amélioration du secteur du transport routier, ferroviaire et fluvio-lagunaire en Côte d’Ivoire.

Ainsi, mettant en œuvre son plan d’action stratégique 2021 – 2025, l’ARTI décline les la sa programmation autour de piliers institutionnels, opérationnels et organisationnel.

Pour mémoire, les missions de l’ARTI sont notamment :

  • de conseiller l’Etat, ses démembrements et tous les intervenants dans le secteur du Transport intérieur ;
  • de formuler des avis au Ministre chargé du Transport pour la définition et l’amélioration des politiques en vue des actions de réforme du secteur des transports intérieurs ;
  • de collecter, traiter, analyser et consolider toutes les données en matière de transport intérieur ou pouvant être utilisées en matière de transport intérieur ;

L’ARTI doit donc comprendre l’ensemble de l’écosystème de mobilité en analysant et visualisant toutes les données de mobilité pour évaluer  les infrastructures existantes et d’examiner des scénarios de simulation :

  • Quelle demande de transport selon les moments de la journée ?
  • Quelle capacité du système de transport public ?
  • Décongestion et régulation des embouteillages ?
  • Nouveaux modes de mobilité et réseau de transport existant ?
  • Comment déterminer le potentiel d’optimisation de l’infrastructure ?

Conception @Africa Smart

Une excellente séance dédiée à l’intelligence économique et numérique

Intelligence stratégique et numérique au menu du FFGI2021

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