Africa Smart, partenaire stratégique du Africa Open Innovation Summit 2021

Africa Smart au Comité scientifique de AOIS

L’ère de la transformation digitale, des milléniaux et de l’instantanéité induit de nombreux changements pour les Etats comme les Entreprises.

Ces bouleversements leur ont demandent de repenser leur organisation, leur métier mais également leurs produits face à la complexité des nouveaux besoins des consommateurs.

Si, à une certaine époque, les entreprises vivaient dans des mondes d’innovations fermés, elles ont désormais besoin de faire appel à des acteurs externes à leur environnement pour innover. Le développement d’Internet a induit de nouveaux modes de collaboration.

Le travail à distance prend progressivement ses marques, se renforce et se développe avec des outils collaboratifs avancés, accélérant ainsi la
transformation numérique des organisations et embrassant le chemin de la « cloudification » massive.

Dès lors, se pose la question de la souveraineté numérique des Etats. 

La pression importante imposée par les GAFAM – NATU et autres géants de l’Internet, qui ont la main mise aussi bien sur les technologies, les applicatifs devenus d’usage planétaire, que sur les mines de données induites, l’accélération vertigineuse de la transformation digitale qui tend à réduire les barrières de tous ordres, l’importance des disparités numériques entre les Etats, mettant certains pays en position de faiblesse, suscitent de profondes réflexions quant à cette souveraineté numérique.

  • Est-elle possible et envisageable pour les Etats africains en particulier ? A quel prix ?
  • Sur quels leviers agir pour la bâtir ?

Africa Open Innovation Summit lance les bases de la réflexion en ces termes : « Développer l’industrie numérique locale par l’appropriation et la vulgarisation des standards ouverts »

Conception @AfricaSmart

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Collaborer

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Intermédier

Pourquoi les standards ouverts ?

Les Standards Ouverts permettent d’exercer sa liberté en usage de données, avec une fidélité irréprochable. Ils empêchent le verrouillage et autres entraves artificielles à l’interopérabilité, promeuvent le choix entre différents fournisseurs ou solutions technologiques.

Si les standards et les codes sources ouverts offrent autant de bénéfices, ils se présentent alors comme l’eldorado technologique qui favorise à coup sûr la sereine appropriation des technologies, la créativité et l’innovation, et par ricochet, la construction du tissu industriel du numérique. 

Ils n’ont jamais été aussi présents et mis en avant par les géants de la Tech, précurseurs des environnements Cloud bâtis sur des briques open source.

Le Cloud est aujourd’hui l’infrastructure clé de la transformation digitale, de la révolution numérique. 

Orienter sa stratégie vers l’appropriation du Cloud et de l’Open Source revêt une réelle opportunité de développement du tissu industriel du numérique et inéluctablement de construction de la souveraineté numérique.

Au sein du Comité Scientifique, Africa Smart a réalisé les travaux préliminaires en vue de l’établissement d’un agenda pertinent, embrassant l’ensemble des problématiques propres aux décideurs ; Ictina est à la base du projet.

Les sujets proposés à AOIS 2021 balayent les enjeux suivants :

  • Cloud & Sécurité du Cyberespace
  • Données numériques
  • Réglementation & souveraineté numérique
  • Industrie logicielle Open Source
  • Tiers lieux & Innovation Ouverte
  • gTLD et ccTLD
  • Open Data, Open Innovation, Open Content, …
  • Innovation, technologies de ruptures & Fintech
Gouvernance de l’Internet : Existe t-il une spécificité francophone

Africa Smart, au cœur de la gouvernance de l'Internet au Burkina Faso

La 7ème édition de la Formation des Formateurs de la Gouvernance de l’Internet (FFGI)  se tiendra du 24 au 28 août 2021 exclusivement en hybride au regard de la situation que continue de nous imposer le COVID-19. 

 

Cette initiative est portée par l’ONG Initiative TIC et Citoyenneté (ITICC) en partenariat avec l’organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l’Autorité de Régulation des Communications Electronique et des Postes (ARCEP) du Burkina Faso, l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), l’AFNIC (Association française de nommage internet en coopération), AFRINIC, UIT, ISOC, Smart Africa Secretariat à travers (SADA), CEDEAO, CCI-BF et bien d’autres partenaires.

Véritable formation des formateurs de l’Afrique francophone regroupant aussi bien des décideurs intervenant dans la formulation des politiques en matière de développement de l’économie numérique que des techniciens du domaine.

Les formateurs sont appelés à répéter la formation dans leur pays d’origine.

L’objectif final étant de créer une masse critique d’experts très avertis des questions de gouvernance de l’Internet et des systèmes d’information.

 

Conception @Africa Smart

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Enseignement à distance

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Les périodes d’inscriptions préliminaires pour la collecte des candidatures ont permis de recueillir 417 candidatures dont les formations préliminaires sont en cours afin de sélectionner les 50 meilleures candidatures pour la suite. Les formations FFGI se tiendront du 24 au 28 Août 2021 en ligne et seront ponctuées de trois (03) évènements à savoir :

  • La cérémonie d’ouverture : 24 août 2021 à 9h UTC
  • Table ronde pour la définition de certificats de haut niveau pour la formation et de la mise en place d’un institut de formation continue en gouvernance de l’internet[1] en collaboration avec Smart Africa et d’autres partenaires : 28 août 2021 à 9h UTC
  • La cérémonie de clôture 28 Août 2021 à 14h UTC

 

Prenez part à ces 3 sessions en vous inscrivant à travers  ce lien.

Pour plus d’informations, veuillez consulter le site web. Vous pouvez également consulter ce lien pour tous les documents utiles qui sont disponibles. 

En cas d’intérêt partagé pour l’une des sessions du cours FFGI 2021 disponibles dans l’agenda des modules de cours, veuillez envoyer un courriel à contact@iticc.bf.  

Le FSDP met en place les indicateurs de développement des médias

Africa Smart développe, avec le FSDP, une soixantaine d'indicateurs de performance pour le secteur des médias ivoirien

Le Fonds de Soutien et de Développement de la Presse, organe en charge de l’aide publique aux médias en Côte d’Ivoire, a réuni en atelier à Dabou, du 24 au 26 juin 2021,  53 opérateurs institutionnels, économiques et sociaux du secteur de la presse imprimée, de la presse numérique et de la presse audiovisuelle nationale, afin de valider des indicateurs pour l’évaluation du développement économique et l’effet des lois et règlements sur le développement des médias en Côte d’Ivoire.

Dabou du 24 au 26 juin 2021. Le FSDP met en place les indicateurs de développement des médias

Appuyées par Africa Smart, l’UNESCO, et MS International, les réflexions ont été conduites par un Comité scientifique composé des représentants :

  • du Ministre de l’Economie et des Finances ;
  • des Editeurs ;
  • de la Autorité Nationale de la Presse (A.N.P) ;
  • de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (H.A.C.A) ;
  • des Associations Professionnelles de Journalistes ;
  • de la direction exécutive du F.S.D.P

Les travaux se sont déroulés au sein de 2 commissions thématiques :

  • Africa Smart / MS International : Economique et financière
  • Africa Smart / UNESCO : Légal et règlementaire
économique et financier
Strates
0
Indicateurs
0
légaL et réglementaire
Strates
0
Indicateurs
0

Pour mémoire, le cadre pour l’évaluation des effets des lois et règlements et des effets économiques et financiers sur le développement des médias en Côte d’Ivoire s’appuie largement sur le référentiel international de l’UNESCO pour le développement des médias : Programme International pour le Développement de la Communication (PIDC).

En effet, conformément à son rôle normatif, le PIDC a mis au point un ensemble d’indicateurs de développement des médias (IDM), destinés à faciliter l’évaluation du paysage médiatique à l’échelle nationale. Ces indicateurs portent sur tous les aspects du développement des médias et définissent un cadre optimal pour que les médias puissent, à la fois, contribuer à la bonne gouvernance et au développement démocratique national.

Des travaux, également multipartites (F.S.D.P et Experts) ont permis de dégager un cadre d’évaluation de l’effet des lois et règlements sur le développement des médias, avec toujours une forte insistance sur la mise en exergue d’indicateurs, l’ensemble regroupé selon les catégories suivantes :

  • système de régulation favorable à la liberté d’expression, au pluralisme et à la diversité des médias : existence d’un cadre politique, légal, régulateur, fiscal et parafiscal qui protège et promeut la liberté d’expression et d’information, basé sur les modèles internationaux de bonnes pratiques et développé avec la participation de la société civile ;
  • pluralisme et diversité des médias, cadre économique dans lequel tous les acteurs sont en situation d’équité concurrentielle et transparence de la propriété : l’État promeut activement le développement du secteur des médias de manière à empêcher une concentration excessive et à garantir le pluralisme et la transparence de la propriété et du contenu dans tous les médias tant publics que privés et communautaires ;
  • médias en tant que plateforme pour un débat démocratique : les médias reflètent et représentent la diversité de points de vue et d’intérêts au sein de la société, y compris ceux des groupes marginalisés dans un climat où l’autorégulation et le respect du métier de journaliste prévalent. On observe un bon niveau de maîtrise de l’information et d’initiation aux médias.
Développement des médias en Côte d’Ivoire : vers la création d’indicateurs de développement

La politique publique d’aide au secteur des médias privés a connu une amorce à l’aube de la décennie 90. L’Etat, reconnaissant le rôle fondamental de ce secteur dans la promotion de la Démocratie, a consacré des budgets conséquents visant à permettre aux entreprises de presse privée de vivre, se développer et se professionnaliser.

L’organe en charge de l’aide publique au médias, le Fonds de Soutien et de Développement de la Presse (FSDP), intervient depuis 2009. 

Dix années après sa création, ce sont plus de dix (10) milliards de FCFA de soutien qui auront été octroyés au secteur en vue de sa structuration et son développement.

Le Fonds de Soutien et de Développement de la Presse a jugé opportun de faire un bilan, empreint de vision prospectiviste, sur le thème de la mise en place d’un cadre d’évaluation du développement des médias en Côte d’Ivoire (Indicateurs de développement des médias et critères de performance des entreprises du secteur des médias).

Aussi, afin de parvenir à la mise en œuvre de ce cadre, le FSDP a sollicité l’expertise de Africa Smart pour ses conseils et ses orientations.

Les axes majeurs déterminés ont fait l’objet de séquences distinctes de réflexions et d’évaluations :

  • Axe légal et règlementaire ;
  • Axe économique et financier.

S’appuyant sur le référentiel international de l’UNESCO pour le développement des médias, l’atelier a eu pour objectif d’identifier les défis et les opportunités générés par l’évolution rapide de l’environnement médiatique ;

Le Programme international pour le développement de la communication (PIDC), conformément à son rôle normatif, développe un ensemble détaillé d’indicateurs de développement des médias destinés à faciliter l’évaluation du paysage médiatique à l’échelle nationale.

Ces indicateurs, qui portent sur tous les aspects du développement des médias, sont actuellement mis en application dans plusieurs pays à travers le monde pour identifier les besoins spécifiques nationaux.

Thème : Mise en place d’un cadre d’évaluation du développement des médias en Côte d’Ivoire ; Définition des critères de performance économique des entreprises du secteur des médias.
Lieu : Jacqueville, Côte d’Ivoire
 
Régulation des médias en Côte d’Ivoire
Revivez le #Webinaire #AWF2020 du Mercredi 9 septembre 2020 consacré au rôle des autorités de régulation des médias dans la lutte contre les infox en période sensible.
Thème : L’impact du traitement de l’information par les médias audiovisuels dans le cadre de la lutte contre la pandémie de COVID-19 : le rôle de la HACA dans le contrôle des infox avec Monsieur Siméon KONE, Directeur des Affaires juridiques de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA)
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